15 février 2013 : un astéroïde va frôler la Terre à une distance jamais observée
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Sujet: 15 février 2013 : un astéroïde va frôler la Terre à une distance jamais observée Mar 5 Fév 2013 - 11:20
Quand on pense qu'un de nos satellite placé sur une orbite se trouve à 35 786 km d'altitude environs on peu se poser des question sur ce qui va suivre.
Le 15 février 2013, un astéroïde de la largeur d'un terrain de football va frôler la Terre à seulement 27 680 km de la surface de la Terre. Même si ce géocroiseur ne devrait pas heurter notre planète, il est activement surveillé par les agences spatiales dont la NASA.
Depuis les années 1990, date du début de la surveillance des astéroïdes potentiellement dangereux, c'est la première fois qu'un astéroïde[1] passera aussi près de la Terre. "C'est une approche record," indique Don Yeomans du programme Near Earth Object de la NASA.
Le voisinage de la Terre est parsemé d'astéroïdes de toutes formes et tailles, allant de petits fragments de la taille d'un ballon à l'équivalent de montagnes de plusieurs kilomètres de large. La plupart de ces objets proviennent de la ceinture d'astéroïdes comprise entre les planètes Mars et Jupiter, tandis que d'autres sont des restes de comètes brûlées.
2012 DA14 va frôler la Terre
L'objet qui devrait s'approcher à seulement 27 680 km de la surface de la Terre (14 fois moins que la distance qui nous sépare de la Lune) a été baptisé 2012 DA14. Il s'agit d'un astéroïde commun d'environ 50 mètres de large, probablement constitué de pierre plutôt que de métal ou de glace.
Les conséquences d'un impact avec la Terre : les témoins du passé
Si un tel astéroïde venait à s'écraser sur Terre, les conséquences pourraient être sérieuses en fonction du lieu d'impact mais non cataclysmiques. Deux témoins relativement récents nous renseignent sur le type de choc qui pourrait se produire.
Meteor Crater
Un cratère témoigne d'un tel évènement, il s'agit du Meteor Crater (ou Cratère Barringer) en Arizona (Etats-Unis), formé il y a environ 50 000 ans par l'impact d'un bolide de fer de taille similaire à 2012 DA14. La collision a dégagé une énergie considérable environ 1000 fois plus puissante que celle de la bombe d'Hiroshima. Des blocs de roche calcaire pesant plus de 30 tonnes ont été projetés au-delà du cratère et des débris rocheux formés au moment de l'impact ont été retrouvés sur une étendue de 260 km².
La chaleur et le souffle engendrés par l'impact ont probablement détruit toute forme de vie dans un rayon d'environ 4 kilomètres. Dans un rayon de 10 km, la chaleur dégagée par la boule de feu a provoqué de sévères brûlures sur tous les organismes vivants. Dans un rayon de 14 à 22 km, une onde de choc de 2 000 km/h a tout balayé sur son passage.
Actuellement, Meteor Crater c'est un trou de près de 190 mètres de profondeur et de plus d'1,2 kilomètre de diamètre.
L'événement de la Toungouska
En 1908, un astéroïde d'une taille comparable à 2012 DA14 a explosé au-dessus de la Sibérie, dévastant des centaines de km² de forêt et abattant des dizaines de millions d'arbres. Baptisé "événement de la Toungouska", cette explosion dans une région reculée et quasi inhabitée fait encore l'objet de recherches en ce qui concerne la nature même de l'objet qui en est à l'origine.
Heureusement, Don Yeomans se veut rassurant et souligne que "2012 DA14 ne heurtera définitivement pas la Terre. L'orbite de l'astéroïde est suffisamment bien connue pour exclure tout impact."
Risques d'impact avec un satellite
Comme ce géocroiseur passera plus près encore que la distance (environ 36 000 km) qui nous sépare de nos nombreux satellites géostationnaires d'observation et de télécommunications, nous pouvons nous interroger sur le risque de collision entre 2012 DA14 et un satellite. Là aussi, "les risques d'un impact avec un satellite sont très éloignés", ajoute Don Yeomans.
Un évènement pour l'observation et la recherche
Par contre, ce passage si proche de notre planète retient déjà l'attention de la communauté des astronomes qui pourront analyser plus en détail cet astéroïde afin de mieux prédire les futures rencontres mais aussi de mieux cerner les caractéristiques physiques de tels bolides comme la taille, la rotation et la réflectivité.
Malheureusement, au mieux, l'objet spatial n'aura qu'une magnitude apparente[2] de 8, ce qui sera bien trop faible pour que l'on puisse directement l'observer dans le ciel. Seuls les astronomes amateurs les plus expérimentés seront susceptibles de le voir avec le matériel adéquat.
Notes 1.Un météoroïde est un objet spatial qui évolue dans l'espace avec une taille comprise entre 100 µm et 1 m. Un micrométéoroïde a une taille comprise entre 10 µm et 2 mm. Lorsque l'objet traverse l'atmosphère terrestre, on parle de météore puis de météorite lorsqu'il est arrivé au sol. En deçà de 100 µm il s'agit de poussière interplanétaire trop petite pour produire une étoile filante. Au-delà de 1 mètre, on parle plutôt d'astéroïdes, petits corps du Système solaire mais suffisamment grands pour produire une lumière comme les étoiles détectables au télescope (Meteorite and meteoroid: New comprehensive definitions - The Meteoritical Society). 2.La magnitude apparente est une mesure de l'irradiance d'un objet céleste observé depuis la Terre.
Source •Record Setting Asteroid Flyby - NASA Alors le déluge parlé dans la bible existe bien la preuve! Une équipe de chercheurs internationale composée de 18 membres a découvert de nouvelles preuves passionnantes qui soutiennent la théorie selon laquelle plusieurs impacts extraterrestre ont eu lieu il y presque 13 000 ans. Preuves en sont les matériaux découverts dans une fine couche de pierre sédimentaire en Pennsylvanie et en Caroline du Sud aux États-Unis et en Syrie. Nous pouvons distinguer ces matériaux car à l'époque où ils ont été créés, ils ne pouvaient être formés qu'à une température de 1 700 à 2 200 degrés Celsius suite à l'impact d'un corps cosmique sur la Terre. Tout ces éléments soutiennent l'hypothèse controversée du Dryas récent (YDB, Younger Dryas Boundary). L'enquête a été publiée au Royaume-Uni, dans la revue PNAS.
Selon l'hypothèse du Dryas récent, également connue sous l'appellation de l'hypothèse de la comète de Clovis, une grande explosion ou un impact sur Terre d'un ou de multiples objets provenant de l'espace aurait marqué le début de la période froide du Dryas récent il y a quelque 12 900 ans. L'évènement correspondrait plus ou moins à l'extinction majeure de la mégafaune nord-américaine, y compris les mammouths et les primates géants, et la disparition de la culture préhistorique et celle de Clovis largement diffuse. Cette théorie n'a pas porté ses fruits ; une des raisons était le manque de données de confirmation. Cette nouvelle découverte, toutefois, semble soutenir fortement l'hypothèse controversée du Dryas récent.
« Ces scientifiques ont identifié trois niveaux contemporains il y a plus de 12 000 ans, sur deux continents produisant des objets siliceux ressemblant à des scories (SLO, scoria-like objects) », affirme H. Richard Lane, directeur de programme de la section des Sciences de la Terre de la National Science Foundation américaine, qui a financé la recherche. « Les SLO indiquent des explosions/impacts cosmiques à haute énergie, qui soutiennent l'hypothèse selon laquelle ces évènements ont constitué le commencement du Dryas récent. Cette époque a été un départ majeur dans l'histoire biotique, humaine et climatologique. »
La confirmation de ceci est étayée par le fait que le quartz fondu apporte des preuves morphologiques et géochimiques, qui indiquent que le matériau n'est ni cosmique, ni volcanique, ni d'origine anthropique. « Les températures très élevées de quartz fondu semblent identiques à celles produites lors d'évènements d'impact cosmique connus tels que le cratère de météorite en Arizona, et le champ de tectite australasien », affirme James Kennett, professeur des sciences de la Terre à l'université de Santa Barbara (Californie) aux États-Unis.
« Le matériau fondu concorde également avec le quartz fondu à l'issue de l'explosion nucléaire en 1945 à Socorro, au Nouveau Mexique », poursuit-il. « Les températures extrêmes requises sont égales à celles d'une explosion de bombe atomique, suffisamment élevées pour faire fondre et bouillir du sable. »
D'après les chercheurs, les preuves matérielles soutenant l'hypothèse de l'impact cosmique du Dryas récent touchent trois continents, couvrant presque un tiers de la planète, depuis la Californie à l'Europe de l'Ouest, et au Moyen-Orient. La découverte étend la gamme de preuves en Allemagne et en Syrie, le point le plus à l'Est jamais identifié dans l'hémisphère nord. Les chercheurs ont désormais identifié une limite au champ de débris de l'impact.
« Étant donné que ces trois sites en Amérique du Nord et au Moyen-Orient sont séparés de 1 000 à 10 000 kilomètres, il y avait probablement 3 ou plus épicentres majeurs d'impact / explosion pour l'évènement d'impact du Dryas récent, probablement causé par un ensemble d'objets cosmiques qui étaient des fragments soit de météorite soit de comète », affirmait le professeur Kennett.
Le document cite également des exemples de recherche indépendante récente qui soutiennent l'hypothèse du Dryas récent, ainsi que deux groupes indépendants ayant découvert du quartz fondu dans les couches de Dryas récent en Arizona et au Vénézuela. « Les résultats réfutent fortement l'affirmation de certains critiques qui disent que 'personne ne peut reproduire' la preuve du Dryas récent, ou que les matériaux tombent simplement de l'espace de façon non catastrophique », a fait remarquer le professeur Kennett.
Il a ajouté que le site archéologique en Syrie où le matériau de quartz fondu a été découvert - Abu Hureyra, dans la vallée de l'Euphrate - est un des nouveaux sites qui a enregistré la transition des chasseurs-cueilleurs nomades au fermiers-chasseurs vivant en permanence dans les villages. « Les archéologues et anthropologues considèrent cette région comme le 'berceau de l'agriculture', qui est apparu il y a près de 12 900 ans », déclare le professeur Kennett.
« La présence d'une épaisse couche de charbon de bois dans le village primitif en Syrie indique un grand incendie associé au quartz fondu et aux sphérules d'impact il y a 12 900 ans », poursuit-il. « Les preuves suggèrent que les effets sur ce site et ses habitant devaient être virulents. »
Référence
Buncha, T.E., et al. 'Very high-temperature impact melt products as evidence for cosmic airbursts and impacts 12,900 years ago'. PNAS, publié en ligne le 18 juin 2012. doi: 10.1073/pnas1204453109
Sujet: Re: 15 février 2013 : un astéroïde va frôler la Terre à une distance jamais observée Lun 11 Fév 2013 - 13:52
Cela ne participerait-il pas à chambouler la terre et ferait virer la polarisation des poles ?? Pour comparaison, un ballon qui vous passe tout près du visage, cela change quelques secondes la situation ou nous nous trouvons.
Admin Administrateur du forum
Date d'inscription : 31/10/2009
Sujet: ASTEROIDE 2012 DA14 Dim 17 Fév 2013 - 15:03
L'astéroïde est passé, la météorite à frappée l’Oural, avec les russes avant d'avoir plus d'info faudra arrêter d’abord la censure. A suivre car c’était prévisible, que le gros cailloux apportait plein de petit, enfin petit vu le carter laissé is not petit, à savoir la taille d'une bille sur une maison se retrouve à la cave!